voici la suite de l’email dans lequel j’évoquais les problèmes de temps que chaque musicien rencontre forcément, quand il se rend compte que la technique, le rythme, l’oreille, la créativité, etc. sont chacun des domaines qui nécessitent des heures et des heures d’investissement.

Or très rares sont les personnes qui peuvent dédier leurs journées à cela. Il en résulte forcément une frustration pour celui qui aime la musique mais qui doit par ailleurs travailler ou s’occuper de sa famille.

La solution est pourtant simple à énoncer, il s’agit simplement de revoir ses ambitions à la baisse. Dans mon cas, par exemple, j’aime beaucoup la guitare mais aussi le piano et même la batterie ou la flûte. Si je le pouvais, j’apprendrais à jouer de tous ces instruments. Mais j’ai choisi de me concentrer sur la guitare et éprouver un peu de satisfaction, plutôt que de me disperser et n’avoir aucun plaisir.

Et cela ne me rend pas malheureux, au contraire. Ce qui se produit est que l’élan positif que j’ai à la guitare engendre un cercle vertueux. Quand je travaille au piano, je sais que mes ambitions sont basses (je l’ai moi-même décidé). Je ne jouerai pas Chopin, tant pis !

Mais je profite quand même du temps que j’ai à disposition, et je me fixe un objectif très raisonnable, que j’atteins souvent. Et ce petit succès au piano me met dans d’excellentes dispositions pour reprendre ma guitare le lendemain. Ainsi de suite ! Essayer ce schéma, c’est l’adopter.

Mis à jour :