Gérer les aléas de la vie avec philosophie
avec tout le travail que l’on a devant nous en tant que musicien, on peut être tenté de culpabiliser dès lors qu’une occasion nous empêche de jouer.
Un retard au travail, un appareil qui tombe en panne à la maison, une accumulation de paperasse, etc. tous ces événements normaux dans la vie de quelqu’un d’autre sont pourtant, pour le musicien, à la vitesse à laquelle le monde va, capables de très vite mettre en danger la demi-heure de calme qu’il voulait réserver pour le travail de l’instrument, pour un voire souvent plusieurs jours.
Cela n’est certes pas agréable, mais c’est tout à fait normal. On ne pourra jamais l’éviter. Les autres musiciens non plus. Plutôt que cela entraîne les pensées limitantes suivantes :
je ne me trouve pas bon, si en plus je ne travaille pas, il est certain que je n’avancerai pas et n’atteindrai jamais mes objectifs !
Il faut au contraire ne pas s’en vouloir. Penser à ce qu’on voulait travailler même quelques minutes, cela est mieux que rien (et même très puissant quand on l’a beaucoup entraîné, mais c’est un sujet pour un autre jour…). Ou au contraire, ne rien faire, et se réjouir alors que le cerveau travaillera quand même, en arrière-plan, ce qui est prouvé scientifiquement.