un musicien professionnel m’a dit, il y a quelques années : “pour moi, tant qu’il n’a pas au moins 100 chansons qui tournent, un groupe ne sonne pas.”

A l’époque, mon répertoire se composait d’une dizaine de morceaux, qui étaient même très approximatifs pour pour certains.

Cette phrase a été une gigantesque claque, et, même si elle est extrême, et qu’à ce jour je n’ai toujours pas 100 morceaux dans mon répertoire, je pense que c’est la bonne mentalité à avoir.

Au lieu de sauter de morceau à morceau au gré des envies, il faut tenir une liste des morceaux que l’on apprend ou connaît déjà, que l’on souhaite jouer dans les années voire dizaines d’années à venir, et travailler afin d’être capable de les jouer à n’importe quel moment. Les connaître à l’endroit comme à l’envers, les revoir fréquemment, s’en servir pour essayer de nouvelles idées, etc.

Ce travail herculéen permet de mettre en place beaucoup de choses. Ce qui permet à terme d’apprendre de nouveaux morceaux plus rapidement. Un très lent mais très enrichissant cercle vertueux.

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